Tous les opérateurs des PAH sont diplômés, à minima, du Certificat de Qualification Professionnel des Opérateurs de Parcours Acrobatique en Hauteur (CQP OPAH).
Cette certification comprend une formation initiale de 24 heures ainsi qu’un stage pratique d’une durée de 120 heures sous la responsabilité d’un tuteur, en situation réelle dans un parc aventure. Elle porte sur l’accueil des publics, la mise en place et le suivi des EPI, les consignes d’utilisation du matériel, l’organisation de la surveillance, l’évacuation en cas de difficulté et la gestion administrative d’un parc.
Des normes et contrôles de routine exigeants
Face à la forte augmentation du nombre de parcs, les pouvoirs publics se sont penchés en 2001 sur la mise en place d’une réglementation spécifique à cette activité. En 2003, l’AFNOR (Association Française de la Normalisation) a publié une première norme expérimentale comprenant des exigences au niveau de la construction et de l’exploitation.
Cette norme a été remplacée en 2008 par une norme AFNOR (NF EN 15567-1 et NF EN 15567-2) sur les parcours acrobatiques en hauteur qui a fixé des exigences de sécurité concernant la conception, la construction, le contrôle et la maintenance des parcours ainsi que des exigences d’exploitation permettant de garantir un niveau approprié de sécurité et d’entretien.
Depuis juillet 2015, ces normes ont été actualisées.
Vous pouvez acheter la norme, en visitant le site de l’AFNOR.
Différents contrôles des installations et des équipements sont effectués sur une base régulière.
Chaque jour, avant l’ouverture, un contrôle de routine permet d’identifier les détériorations évidentes depuis la dernière journée d’exploitation (vandalisme, malveillance, branches cassées, arbres foudroyés…).
Au moins tous les trois mois, un contrôle fonctionnel permet d’identifier, conformément aux instructions du fabricant, toute détérioration structurelle qui pourrait ne pas avoir été décelée (câbles d’assurage des tyroliennes, intégrité des plates-formes, connecteurs fixés de manière permanente…).
Un contrôle périodique est également réalisé par un organisme d’inspection indépendant. Un contrôle des équipements de protection individuelle est réalisé avant et après chaque mise à disposition de l’équipement.
Des exigences strictes en matière de construction
Seuls quelques spécialistes sont habilités à construire des parcs dans les règles de l’art et selon les normes en vigueur. Chaque parc en développement fait l’objet d’une expertise forestière de pré-construction puis d’une visite de vérification de sécurité forestière, assurée par un ingénieur-expert bois.
Une autre société d’experts intervient par la suite pour une visite annuelle de vérification et de validation des installations.
Assurances, certification et agrément technique complètent un dispositif très contraignant mais indispensable pour exploiter un parc dans les meilleures conditions de sécurité.